D’une chose, l’autre
"Jean-François Leroy considère ses réalisations comme autant de matières premières, en tout cas encore utilisables, convertibles, commuables. Des états, dans ce sens qu'on donne aux épreuves qui précèdent la forme que la reproduction va figer, ou plus justement ce moment in progress où l'oeuvre n'est qu'un exemple donné d'un vaste éventail de possibles. Car il n'est pas, ici, question de corriger ni d'améliorer ; au contraire, ces transformations successives sonnent comme autant de coup bas à la prétention d'un état définitif. Chaque fois, Jean-François Leroy insiste délibérément sur la dénaturation de la pièce antérieure, juste ce qu'il faut pour que la modification déconstruise la lignée (...)." Marion Delage de Luget Avec le soutien du CNAP, Centre national des arts plastiques (aide à la première exposition) ministère de la Culture et de la Communication.