En souvenir d'un temps qu'il nous reste à inventer
Ann Guillaume,
Éléments de recherche pour la réalisation d’En souvenir d’un temps qu’il nous reste à inventer,
Plateau de Millevaches,
mars 2018.
© Artiste.
Le projet de recherche et de restitution artistique « En souvenir d’un temps qu'il nous reste à inventer », ébauche une méthodologie subjective (débat prospectif, séminaire marchant, invention de scénarios de science-fiction), et d’immersion, empruntant aux sciences humaines certains attributs (l’enquête de terrain, une distance axiologique...) afin d’élaborer un assemblage débouchant sur un pluralisme des visions du futur émancipées de l’inéluctable enchainement normal des choses. Restituer des figures de cette expérience procédera par la présentation sur la ferme de Lachaud d’une installation sonore, d’objets éditoriaux, d’images volées, un travail d’archivage en temps réel par un site web partageable avec les publics (Never Ending Object)... chacune de ces choses se présentant comme autant de manière d’éprouver le temps présent devenu un passé proche ou lointain scruté depuis un futur spéculatif. Enfin, il s’agira de montrer « l’expérience directe et consciente de relations, en inventant des systèmes ouverts créant des interactions sans cesse en mouvement. » (Hans Haacke).
Tarifs :
gratuitComplément d'information
Nouvel épisode tous les lundis du 17 septembre au 26 novembre à 18h00.