Marie-Ange Guilleminot, Le salon de transformation blanc, 1999

Interview vidéo de Caroline Arhuero

Marie-Ange Guilleminot fait dialoguer dans l’ensemble de son travail les cultures de l’Occident et de l’Extrême-Orient. Elle s’appuie notamment sur les arts asiatiques liés aux rituels : l’art du thé, l’art du kimono, l’art de l’origami. L’objet qui est au centre de son travail est toujours hybride, à la fois utilitaire, quotidien et œuvre d’art.

Ses Salons de Transformations sont des lieux de rencontrent qui sollicitent la participation active du visiteur. Dans Le salon de transformation blanc, Guilleminot nous invite ainsi, à l’aide d’une vidéo, à réaliser des Tsuru, pliages en forme de grues réalisés selon la technique de l’origami.

Profondément marquée par la découverte du Monument des enfants pour la Paix d’Hiroshima, Marie Ange Guilleminot, rappelle à travers ce rituel la destinée d’une jeune fille japonaise, Sadako Sasaki, victime de la bombe atomique, qui avait pratiqué l’origami dans l’espoir de guérir.

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Dernière mise à jour le 12 mai 2021