Passage(s)

Espace LVL revient à partir du 5 mai avec sa trentième exposition depuis sa création. La galerie invite pour l’occasion, les nantais du Nope Collectif qui présentent « Passage(s) », projet ludique et numérique pensé pour le lieu, explorant la réalité augmentée à l'Espace LVL .

Pour cette nouvelle exposition, la galerie accueille donc le Nope Collectif qui réunit une trentaine de créatifs - illustrateurs, animateurs, graphistes, motion designers ou encore musiciens- œuvrant dans divers projets de création, courts métrages ou encore scénographie. Le collectif est partie prenante du festival Motion Motion, qui promeut l’image animée en France.

Pour cette exposition à l’Espace LVL, chaque membre du collectif a travaillé sur un format similaire qui vient interroger la notion de « passage ». Celui-ci peut s’entendre de multiples façons et dans tous les domaines : le fait de « passer quelque part », de « franchir une limite », il peut être secret ou encore piéton, renvoyer à l’idée de circulation comme d’évolution. Il désigne par ailleurs un extrait d’une œuvre ou une transition en peinture. 

Qu’elle renvoie à une action, à un lieu, à un événement, à un concept philosophique, l’idée de « passage » permet des interprétations plurielles que chaque artiste s’approprie selon son envie.

En commun, on trouve un format physique d’abord, mais aussi un template, numérique celui du « walk cycle ». Celui-ci est lié à l’histoire même de l’animation car il s’agit d’un des principaux mouvements apparu dans la discipline et d’une compétence fondamentale à maitriser pour tout animateur.  Walt Disney l’utilise pour la première fois en 1928 dans « Steamboat Willie ».

 Ainsi l’exposition se joue sur différents plans : Les créations graphiques prennent vie par le biais de votre smartphone. Chaque proposition génère ainsi une histoire qui s’anime avec son univers graphique propre.

Espace LVL propose ainsi une rencontre entre physique et numérique, tradition et innovation grâce aux talents qui composent le Nope Collectif, et aborde donc pour la première fois la question du digital dans son lieu.