ST-ART

Les artistes présentés ont tous sillonné le monde. Ils témoignent de la diversité des foyers culturels et des matériaux artistiques.
Jean Miotte,  un des premiers à exposer en Chine, est à l’origine d’un espace ouvrant sur l’infini -  œuvre ouverte, telle celle de son ami
Umberto Ecco et des poètes comme Arrabal… Une œuvre en noir de Bengt Linström plonge dans les âges primordiaux, le monde des
chamanes lapons  et les mythes nordiques.
Depuis son Bengale natal mais aussi entre Londres et Paris, Anju Chaudhuri  incruste des végétaux dans le papier qu’elle fabrique.
Inspirés de sa terre indienne, ses paysages mouvants où terre et ciel fusionnent créent des impressions visuelles fugaces.
La grande corneille en bois peint est la personnification de Corneille en oiseau qui échappe à la glue des concepts.
Les toiles des débuts de Jean-Marc Brunet, inspirées par la musique le feront côtoyer Claude Nougaro, Aldo Romano, Charles Aznavour…
Suivent des années de compagnonnage au Vénézuéla avec les peintres Oswaldo Vigas, avant le choc de l’Afrique, avec des séjours multiples au Sénégal
en compagnie de l’artiste Ousseynou Sarr,
Une grande toile onirique de Speedy Graphito (Olivier Rizzo) datée 1985 s’inspire du codex aztèque.
Les collages de fanzines punk rock de Jack Servoz et ses transcriptions de tatouages, jettent un pont entre les murs sales de Paris et les prisons
sud américaines.

A la recherche d’immédiateté et de valeur expressive, ces artistes sont des rapporteurs actifs des transformations de notre vision d’un monde, vécu
désormais dans sa globalité et contribuent à une révision des jugements esthétiques