Une coupure dans le continu

À l’image des intermondes - espaces séparant les mondes - cette exposition en duo propose des ouvertures, des intervalles, où le temps s’arrête, se courbe, s’échappe de l’espace, ou s’écoule infiniment sans ne jamais se fixer. Ouvrant des brèches dans les lois physiques, Une coupure dans le continu nous invite à nous attarder sur des seuils de perception, voire de non-perception : à déplier les dimensions, pour mettre en forme et suspendre des états limites, où les choses ne devraient pas être à voir.

L’espace bascule ainsi dans une zone incertaine, où tout peut encore se rejouer, se re-configurer. Du minimum vers le rien, ou du rien vers le ténu.
Pour ce projet, les œuvres se répondent, dialoguent entre elles aussi bien sur le plan formel que conceptuel. Se croisent les lignes, la verticale, l’horizontale, les concepts s’entremêlent, pour au final aboutir sur une esthétique commune.

Like interworlds - spaces separating worlds - this duo exhibition proposes openings, intervals, where time stops, curves, escapes from space, or flows infinitely without ever becoming fixed.
Opening breaches in the laws of physics, A break in the continuum invites us to linger on the thresholds of perception, or even non-perception : to unfold the dimensions, to put in form and to suspend states limits, where things should not be to see / should not be seen.

The space tilts thus in an uncertain zone, where everything can still be replayed, re-configured.
From the minimum to nothing, or from the nothing to the tenuous.
For this project, the artworks answer each other, dialogue between them as well on the formal as on the conceptual level. The lines cross, the vertical, the horizontal, the concepts intermingle, to finally end up on a common aesthetic.